La lumière de l’Etoile flamboyante

Franc-maçonnerie, école de vie

Que la lumière soit et la lumière fut! C’est ce que signifie l’une de nos trois grandes lumières. Les deux autres invitent à se considérer comme un homme de bonnes moeurs, sincère et droit, dans un espace universel d’amour et de fraternité.

P. J. P. (Revue maçonnique suisse: mars 2004)

La pointe du compas nous a révélé à nousmêmes lors de l’initiation afin que nous puissions sonder notre intérieur et reconnaître notre place avec notre affect symbolisé par le coeur, centre de nos sentiments et de l’âme. La lumière est également le symbole de notre amour à la loge, à l’humanité.

Nous savons aujourd’hui par l’astronomie et l’astrophysique que l’univers est en expansion. Ainsi, à l’échelle de l’homme les étoiles nous fuient et la lumière pourtant nous arrive en continu. Le ciel nous offre sur le plan spatio-temporel un univers «immobile» nous permettant toutefois de retracer les saisons et de nous retrouver dans la nuit. Depuis des générations l’homme s’est tourné vers la lumière, les lumières du ciel pour être guidé.

Nos nuits sont tapissées d’étoiles afin de nous aider à vaincre les ténèbres de l’inconnu, peutêtre la peur de ne pas se réveiller, voire à repousser – différer – la mort. Nos ténèbres sont parsemées de ces îlots de lumière qui nous indiquent éventuellement qu’une vie prend forme ailleurs, un témoignage souvent reconnu comme l’existence d’une présence divine. Ces lumières nous rassurent, nous remplissent du désir de comprendre et de connaître. Les étoiles nous ont guidé dans les ténèbres les plus obscures, sur terre comme sur mer, elles sont encore notre référentiel terrestre – comment ne pas leur faire confiance? Elles sont le reflet quasi immuable de nos saisons par la transformation des figures que nous pouvons y déchiffrer et que nous savons nommer car elles ressemblent à des symboles terrestres. On l’a peut-être oublié, le message du ciel a par ailleurs été l’une de nos premières lectures. Sans savoir écrire ou lire les notions théoriques qui transformaient, schématisaient, déjà notre pensée les peuples ont appris à se diriger et à comprendre le temps (chronos) avec les astres du jour et de la nuit. À leur étonnement il y en avait plus de lumineux, sinon de flamboyants, que d’autres car la lumière vibrait de nuit comme de jour. Pourquoi dans les cieux particulièrement sombres voyait-on davantage d’étoiles semblables à des phares qui nous empêchent de faire naufrage sur des écueils? Ces flammes d’en-haut, qui les avait placées là? La providence divine, des êtres vivants ou des dieux ont-ils jalonné notre parcours? Plusieurs chemins très distincts peuvent cependant être empruntés, quels sont ceux auxquels nous correspondons, et pouvons-nous en prendre un différent de celui de nos parents ou de nos amis?

Que la lumière éclaire l’homme

Notre chemin est simplement celui sur lequel nous avançons. Nous sommes destinés à voyager et à briller, à nous élever et devenir meilleurs. Il faut se poser la question de savoir ce que nous pourrions sans notre intelligence, sans les jaillissements de la connaissance, de jalons spirituels, sans le dur et lent cheminement de nos acquis, sans les niveaux que nous nous fixons pour objectifs, sans la volonté de continuer et poursuivre ensemble la quête de la vérité qui passe par la survie de l’humain. Celui-ci en tant qu’édifice a été construit, nous devons l’éclairer et lui donner vie. La lumière éclaire l’oeuvre, elle aide à la voir et à la comprendre.

Avec sagesse, force et beauté notre esprit dessine le chemin et demande à notre enveloppe physique la disponibilité totale de l’énergie et la liberté de se mouvoir. Notre corps est une machine thermique dont la complexité est à l’image de notre esprit, justement. Le rôle du premier n’estil pas de répondre à la demande du second? Les cinq sens sont des capteurs nous avertissant et nous informant de notre environnement. Non satisfaits de ceux-ci, nous avons inventé des méthodes pour mesurer l’immesurable pour l’homme avec ses moyens naturels, ou même son outillage basique. Ces méthodes seront-elles à l’avenir intégrées à la panoplie organique de l’homme? L’évolution passe-t-elle par la nécessité, et le développement des organes est-il lié au besoin?

Le soleil et la lune nous ont donné le temps, comme nos journées de travail, il est midi, il est minuit. Ces astres solidement liés à la terre non seulement marquent notre existence mais ils en sont à l’origine. Si le globe terrestre tourne autour du soleil en virant sur lui-même, la lune tourne autour de la terre. Nous avons alors compris que le milieu du monde ce n’est pas nous, ni le soleil, ni le centre de notre galaxie. Là réside l’hypothèse du Big Bang, dont on ne situe d’ailleurs pas le centre.

La lumière est réflexion

Mais pour nous autres, nous sommes le centre de la réflexion partagée, de la pensée motrice et libre. Car enfin, si nous n’existions pas, l’univers non plus! Tout nous dit pourtant aujourd’hui que nous ne sommes pas seuls, comme l’avaient présumé de manière intuitive Giordano Bruno – «Les astres sont de véritables messagers et interprètes de la voix divine». «La terre n’est qu’une poussière dans l’univers, il y a d’autres soleils, les planètes tournent autour» -, et de manière expérimentale Galileo Galilei – «Les étoiles ont un contour qui flamboie, elles ne peuvent être que d’autres soleils» – mais trop tôt. Nous en étions à dégrossir nos pierres, et certains regardaient déjà avec un autre oeil et une vision intérieure exacerbée. Combien faut-il de temps pour se libérer des dogmes? En cela Aristote avait laissé des traces: «Le ciel est le domaine de Dieu, il est immuable». À l’heure actuelle un Michel Mayor et d’autres astronomes s’activent avec enthousiasme à découvrir des anomalies d’orbite de certaines étoiles et à calculer la probabilité d’existence de systèmes planétaires. Que les temps ont changé et transformé notre pensée!

Dans sa clairvoyance Léonard de Vinci nous a montré le chemin et la place de l’homme, sa place unique, singulière, dans l’espace. L’homme et sa sphère, son temple et le temple universel, le point et le cercle. L’homme est au centre du pentagramme de l’étoile, les cinq pointes en sont les membres – avec la pointe supérieure représentant la tête, où se prennent les décisions et se fait l’analyse. L’homme est au milieu et tout repose sur lui et ses membres, il porte l’enveloppe de l’univers. Si l’étoile flamboie c’est qu’elle démontre une activité, elle irradie et communique, elle est symbole de flux et de mouvements. Elle représente la quête terrestre de l’homme qui passe par la fonction Vie, passage ou aboutissement? L’homme voit au-delà et il est certain de son appartenance à l’univers, mais qui peut définitivement y répondre?

La lumière est voyage

Nous allons avant tout choisir notre chemin, selon l’endroit où l’on désire se rendre, selon le temps dont on dispose, et selon le choix de nos accompagnants, avec nos certitudes, nos hésitations, notre conscience, notre environnement, nos expériences et notre connaissance. Découvrant ce chemin nous saisissons l’ampleur de notre ignorance. L’ensemble de nos incertitudes et de nos manques a autant de poids dans notre quête que nos jugements et notre savoir. Les paramètres de l’individu, les détails qui font un «lui» ou un «moi» sont autant de quantas d’énergie, de matière transformée, qui permettent à l’enveloppe externe de se soumettre au feu intérieur – quête d’amour, de grâce ou encore de connaissance. Ces jalons spirituels, degrés, marches, nous devons les gravir pour nous approcher de la lumière, de notre étoile intérieure, de la force qui nous anime et nous fait progresser dans le voyage. Nous avons tous une échelle dans nos rêves.

Pensons au voyage entrepris par les rois pour rendre hommage à la naissance du Christ en suivant l’étoile de Sirius, guide abstrait, motivant leur périple quasi immatériel et cependant universel. Ils y allaient les yeux grand ouverts. Ils suivaient l’astre pour obéir à leur devoir mais également afin de partager et faire don d’eux-mêmes. La chaleur de l’Etoile, ses rayons, l’éclairage du chemin, l’appel lumineux discret mais majestueux comme ces ciels nuageux où perce la lumière chez Tiepolo nous impressionnent jusqu’à trouver des liens entre nous et la voûte étoilée. Les contes et légendes sont autant de poésie qui nourrit nos intuitions. Science et intuition, faut-il les interpréter comme deux positions antagonistes de la connaissance ou plutôt les rendre complémentaires?

Des enfants de la lumière

La lumière est composée de multiples couleurs, on la dira verte, bleue, rouge… On parlera encore de lumières invisibles à nos sens tels les rayons X, de l’infrarouge, de l’ultraviolette. Nous avons notre couleur, nous sommes des photons, des grains de lumière à la fois multiples et singuliers. Des photons de nous-mêmes parviennent à notre entourage, c’est notre amour, notre chaleur. Ils nous caractérisent, révèlent notre identité sous la forme d’une lumière à large spectre. L’ensemble irradie vers l’extérieur et éclaire notre intérieur puisque là se trouve la source. D’où notre soif de nous connaître et notre volonté d’élévation qui aiguisent notre spiritualité et la libération ô combien enivrante de l’âme. Connaissance et création viennent de l’effort consenti sur soi-même, elles sont émancipatrices et hissent la personne vers le sommet. L’égrégore, soit la radiance personnelle et collective, ne tire-t-elle pas son origine de cet échange ainsi que de l’épanouissement accompli? Antoine Bourdelle, sculpteur contemporain de Rodin, disait à ses élèves à Paris (dont Alberto Giacometti faisait partie): «Surtout ne m’imitez pas, écoutez votre chant intérieur».

L’étoile flamboyante est un appel

L’étoile flamboyante est un appel à la découverte, au voyage, à la connaissance. Elle flamboie parce qu’elle attire et purifie comme le feu dont nous avons ressenti la chaleur lors de l’initiation. Elle appelle. Le feu est également passion, désir. Désir de savoir, de satisfaire notre curiosité, notre avidité de connaître et de découvrir. N’est-il pas jubilatoire? Lorsque l’on accède à une connaissance nouvelle, à celle de comprendre avant de pouvoir créer soi-même, on éprouve une chaleur, peut-être même une grâce. Cette chaleur – ce taux d’adrénaline qui augmente – est transmise par l’étoile de l’aspiration et de l’inspiration. Mais comment, à pas mesurés, en équilibre avec soi-même, avec droiture, respect et sagesse mais aussi pugnacité, force et volonté, comment se rapprocher de la vérité tout en conservant sa beauté intérieure, sa sincérité et son intégrité? Nous nous devons d’agir sans hâte, ne pas brûler les étapes. Malgré les recommandations et directives de son père Dédale, Icare voulut trop vite sortir de la prison, du labyrinthe conçu par son père pour Minos. Ce labyrinthe qui représente la vie que l’on se construit, édifie selon ses propres schémas, peut devenir un calvaire. Si l’on bâtit des geôles pour autrui, on peut aussi les subir.

Des ténèbres de l’enveloppe à la libération de l’esprit

On doit se défaire des liens matériels terrestres et trouver lentement son chemin spirituel. Que le corps se libère et l’esprit l’emportera. Quitter, s’échapper de notre enfermement primaire comme une chrysalide se métamorphose graduellement de ver en papillon et prendra son envol pour voir le monde différemment de la chenille, qui jusqu’alors n’avait d’autre travail que d’emmagasiner de l’énergie pour se préparer à la renaissance.

Agissons avec analyse, en utilisant ce qui a été accompli, sans rien repousser mais en puisant dans le réservoir des connaissances humaines universelles, constamment régénérées, ressassées, remises en forme, revisitées au fil des générations. Nous pouvons les remodeler en apportant notre éclairage parmi toutes les théories et interprétations, nous approcher de la pierre philosophale, éternellement à l’horizon qui se dérobe. Eclairons les ténèbres en nous. Comme dans l’océan de l’univers il est des coins où nous ne pouvons pénétrer. Cherchons à nous améliorer en comprenant nos lacunes dans chacun de nos cinq sens. Travaillons, remettonsnous à l’ouvrage, prenons la peine de nous approcher de nous-mêmes. Si l’oeil, le toucher, l’odorat, le goût et l’ouïe ne nous permettent pas d’exceller en tout et de découvrir notre âme finement ciselée, redécouvrons comment nous avons été créé, pourquoi, et ici sur terre. L’homme a été placé à l’orient après sa création afin de recevoir la lumière du lever du jour, de se bonifier, d’apprendre le temps et pouvoir ainsi rayonner par rapport aux animaux dont il est le maître. Je vous livre ci-après un poème en anglais dont j’ai oublié le nom de l’auteur. Je vous transmets l’original avec ma traduction: I used to walk between the shadows!/I was afraid to be alone/I found my way in the dark/I find then love is very nice/I knew, if I listened to my heart…/I closed my eyes and saw tomorrow/I found my way in an unended darkness. J’étais habitué à marcher entre les ombres/J’étais effrayé d’être seul/J’ai trouvé mon chemin dans le noir/Je trouve alors que l’amour est très beau/Je savais, si j’écoutais mon coeur,/Je fermais les yeux et voyais demain,/ Je trouvais mon chemin dans les ténèbres infinis.

La liberté et être soi

Intégrité, courage et sincérité, qualités auxquelles nous ajouterons la fraternité. Il a été merveilleux qu’à la fin du 18e siècle, après celui des Lumières, l’esprit maçonnique ait débordé vers une force de vie, vers un modèle de nation avec son «credo»: liberté, égalité, fraternité. Un pays s’est mis en marche pour que soient appliquées ces valeurs d’homme et de citoyen. Peut-être est-ce là l’origine affichée de citoyens libres du monde. Quel bel exemple d’amour et de confiance en l’être humain, peut-être aujourd’hui difficile à faire accepter, valoir, et même savoir.

Nous francs-maçons, qui sommes-nous? Que pouvons- nous dire et surtout faire? car l’on se doit d’agir. Même si notre chemin est unique, traçonsen les contours avec les jeunes maçons, ne nous laissons pas dépasser et déstructurer par des courants négatifs. Comme notre temple individuel est suivi par celui de nos enfants en empruntant une partie physique et spirituelle de nous-mêmes, reconstruisons! Rétablissons la vraie valeur de l’homme liée à son destin, personne ne sait le temps qu’il lui reste à vivre. Inéluctablement le temps l’emportera, comme il a créé l’espace, donné à la matière l’espace pour que celle-ci s’organise. L’univers est l’organisation de la matière. Le temps décidera de la survie de l’espèce, le temps a été notre support, la vie s’est organisée et a abouti à l’homme: animal intelligent à mémoire et à désir de repousser l’inexorable fin. Comment l’homme s’organise-t-il dans sa lutte contre le temps, car il s’agit de la plus grande bataille à laquelle on assiste. Faust est toujours vivant. Que vendrions-nous pour obtenir jeunesse, connaissance, plaisir?

Les hommes de science ont remplacé les humanistes, brahmanes, sorciers, médecins de Molière, théologiens du moyen âge, êtres aux pensées intuitives et senties. Les scientifiques sont porteurs du désir humain de vivre le plus longtemps possible dans les meilleures conditions, d’écarter les maladies, de repousser les frontières de la fatalité, du prévu, de la perte du contrôle. Cela le pousse à réagir, à inventer. La terre est notre lot, respectons notre Terre-Mère (la Pacha mama, comme la nomment les Indiens d’Amérique latine). Mais la terre existe parce que l’homme existe. Nous sommes les témoins essentiels de l’oeuvre du Grand Architecte. Nous sommes à la fois ses alibis et témoins. Ernest Renan a dit: «C’est à la science à prendre l’oeuvre au point où la nature l’a laissée»

La spiritualité à travers des siècles de symbolisme

La spiritualité est encombrante, elle nous convainc de la fuite en avant, du sacerdoce de l’homme. Les écrits qui ont pris la place des contes que l’on se disaient et qui rapportaient l’histoire ancienne, ont pris aussi de la place dans la mémoire collective en témoignant silencieusement des faits et pensées antécédents. Nos capacités de mémoire se réduisant, sommes-nous condamnés à l’intelligence? Nos connaissances deviennent-elles trop encyclopédiques pour être mémorisées? Pourquoi érigons-nous des statues, pour garder en trois dimensions les passés, s’opposer au temps qui poursuit sa route inexorablement en effaçant la mémoire? Il nous faudra «laisser la sculpture venir à la vie». On peut également se demander pourquoi nous avons conservé les momies, les défunts enterrés ou simplement mis dans des tombeaux et dans de luxueuses sépultures avec tous leurs attraits et de la nourriture, sinon pour qu’ils retrouvent leur référentiel après le long sommeil. Ces témoignages étaient pour eux – chez les Egyptiens l’âme peut réintégrer le corps – et pour nous. Afin de nous indiquer qu’ils avaient entrepris de comprendre et de préparer l’avenir.

L’abri, la caverne, le refuge, la maison ont été des inventions de l’homme animal, puis habilis, puis erectus, pour se protéger des tourments de la vie: la foudre, les pluies, les tempêtes, le froid, le chaud, les animaux sauvages, la peur de l’incompréhensible, celle du surnaturel, de ce qui dépasse. L’homme appartenait à autre chose, à une classe différente, il pensait, fabriquait, se chauffait, s’habillait, se préservait des vicissitudes de la vie. Inconsciemment il voulait échapper à son lourd destin en se distinguant des animaux.

Qui est le metteur en scène de notre inéluctable fin de vie? La seule chose que l’on sait, au bout il y a la mort. Notre référence de vie est pourtant de construire pour demain, de mettre l’avenir dans les mains de nos descendants. Savons-nous le faire correctement sans amputer une seule heure, une seule journée sur leur temps à eux? La construction du temple demeure une entreprise à long terme. Seuls nous ne pourrions y parvenir.

Des objectifs atteignables

La lettre G signifie géométrie, soit le fondement de toute science dont nous sommes les constructeurs, celle des maçons, que Pythagore nous a léguée. Il s’agit d’une clé pour ouvrir le monde de la métaphysique et tâcher de le comprendre. G signifie aussi gravitation, génération, génie, gnose, et la septième lettre de notre alphabet indiquant le chemin de la marche suivante. Sans la morale, des objectifs atteignables et nécessaires, le besoin d’aimer son prochain, l’homme retournerait dans les dispositions d’il y a quelques dizaines de siècles et redeviendrait loup. D’ailleurs, a-t-il jamais abandonné définitivement cette enveloppe et ne seraitil plus un loup pour son semblable? Soucieux d’harmonie et de continuité sachons assimiler lentement, sans à-coup, en gardant la tête sensible et en équilibre. Les nouveaux outils qu’acquiert le compagnon maçon l’aident dans l’équité de son jugement, dans la puissance de son travail et sa façon de le terminer.